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dimanche 6 octobre 2019

LPA-Annaba



Les souscripteurs revendiquent leurs droits 

L’avenir du projet de 500 logements publics aidés (LPA) devant être réalisés à Sidi Aïssa, sur les hauteurs de la ville de Annaba, sur la route de Séraïdi, demeure jusqu’à ce jour ambigu. 

Ce projet est en retard , juste après son entame, à la grande surprise des souscripteurs. Depuis des années, les responsables en charge de ce projet se sont montrés évasifs et s’abstiennent la plupart du temps, de donner une échéance fixant l’achèvement du projet et soulager, du coup, les souscripteurs en désarroi. Même situation pour les occupants du bidonville de Sidi Harb II, venus manifester leur impatience quant aux conditions inhumaines qu’ils endurent. Ils étaient des dizaines à s’être déployés en pleine chaussée pour revendiquer leur relogement. Usant de banderoles, les demandeurs de logements ont déploré la hogra dont ils font l’objet. 








Ces oubliés de l’Etat comme ils se qualifient, ont la peur au ventre, avec l’arrivée de la saison hivernale. 

«Nous ne voulons pas mourir emportés par les eaux de pluie ou sous les décombres de l’effondrement de nos baraques», ont lancé les manifestants. «Nous n’avons demandé qu’à être à l’abri des risques, ce n’est pas trop demander», ont lancé d’autres. 


Entre les uns et les autres, il y a ceux meurtris dans l’âme, qui ont brandi des banderoles requérant un brin d’attention, de la part des responsables locaux.




Les souscripteurs des 500 logements LPA de Sidi Aïssa et les occupants du bidonville de Sidi Harb, n’ont rien à envier les uns aux autres. Les uns aussi bien que les autres prennent leur mal en patience. Cette dernière se singularise par la précarité des conditions de vie, dans les deux camps, venus comme par hasard prêter main forte, pour tenter de décrocher le trophée de la vie, un logement ni plus ni moins.

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